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Il est de vain témoignage - Extrait de "Existence calvaire ..."
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Il n'est de vain témoignage !

Amis si vous le voulez bien
Ecoutez fin d'un naufrage
Ce récit sachez c'est le mien
Voyez sain est le rivage :
Ma nouvelle vie
Mes mains libres d'esclavage
Muriel vous sourit.
 
Enfant c'était mon dessein
Désirais que l'on m'aime pour ce que j'étais et me comprenne.
Je me sentais limace
Sans zélée carapace
Autrement fut mon destin
Fallait que je les aime comme ils étaient, les comprenne.
Quant à eux tous, je faisais face
Me manquait certaines audaces
Me l'apprend mon chemin.
 
Poussée malgré moi
Je me suis posée très tôt multitude d'essentielles questions
Avec maints effrois
A tout prix cherchais le beau et le pourquoi de mon existentielle condition.


Ô que de quêtes, que de supplications au Très Grand
De périodes inquiètes aux tribulations d'antan
Avant de le rencontrer
Lui que je cherchais indéfiniment
Même à travers bras de mes amants
Que je repoussais donc en même temps !
 
Puis un jour, éreintée de m'être perdue à trop regarder les miens
Sans savoir si c'était mal ou bien
Je pris parcours déterminé en moi de croire et voulus écarter ce qui m'avait brisé les reins
Tant affamée de radieuse paix, assoiffée de vraie justice !
Je me risquais à manger de la vie silencieuse ses mets; ceux que glorieuse, je choisirais
Et à boire tout espoir dans couronné calice
Renonçant de prévoir je ne sais quel précipice.
Je me pris en main
Je m'aimais enfin.
Ce cœur qui humainement fut plus d'une fois trahi, très souvent meurtri
A revêtu par enchantement  petit à petit un nouvel habit
Dépoussiéré spirituellement de ses anciennes peurs, de foi embellie
Evacuait réjoui le mauvais enfoui ... MAINTENANT il luit !
 
Epoque révolue des tranchantes lames
De ces chocs survenus débordants de larmes
Qu'a connus délibérément mon âme.
Des supplices font fi mon cœur et mon esprit
Délice ! Sont abolies peurs dans mon pays
L'ai conquis !
 
Aujourd'hui
Dans ce trajet si privilégié
Ou seule, je me suis retrouvée
En ressentant l'amour et ses mystères
C'est dans l'intimité de mes viscères
Que mon esprit loge en paix ... IL ERRE ;
Il baigne dans une si belle atmosphère
Qu'il voyage à loisir à l'aide de mon artère
Rempli d'éloges pour cette nouvelle ère
Où image d'orge apparaît dans cette sphère
Régnant si belle et loin de toute guerre.
 
S'arrête pour finir dans la chaleur de mon cœur
Aussi saine, aussi tempérée que dans une serre
Dont la senteur sans mentir m'enivre de douceur
Tant elle exhale en reine dans un champ de lumière
Une saveur symbolisant l'embaume du bonheur.

 

 

Muriel BROSSET

 

 

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