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Je lance un appel - AUDIO
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Je lance un appel

Dans mon âme poète, très grand drame tempête.

A la table de mon intimité, capable de grande humilité,

La femme que je suis, prie sa flamme de vie de l'oxygéner !

De mon écrin, elle me dit :  "Ne crains rien, surtout écris,

En confiance, bon silence.

 

Bien au fond de nos poches, pêle-mêle nos valeurs ;

On s'accroche à nos citadelles de leurres.

On troque nos plus belles valeurs contre lourdes poubelles d'aigreurs.

On est sourd à la conscience, se bourre de suffisance ...

Oui, on gaspille sa vie, grapille les énergies.

Avoue mon pote ? Le tout capote !!!

 

Somme toute, amère lueur perd sans nul doute jus, sa saveur !

On tourne en rond, contourne son fond ; on cherche ailleurs la paix de son coeur :

Hypothétiques ondes de bonheur qui, c'est le hic, inondent de peurs.

On délaisse ses intérêts les plus intimes pour des laisses d'effets bradés des plus infimes.

Plus beaux buts, tels des épaves, restent cloués au sol.

Nos luttes pestent si se doivent de payer l'obole.

 

Dans cette course folle, où les apparences règnent, ces appâts d'innocence saignent,

Où l'on trousse l'idole ; dans l'illusion de nos tragédies, à coup d'artifices,

La terre perd de son tonus. Après maints malus, on se le suce. Elle desserre nos rictus.

Le fric et le rendement étriquent les sentiments. Les rendent compliqués ;

Nous rendent déformés. Je n'apprends rien à personne.

Sans frein, on grogne mais la vérité, on connaît : chacun pour sa pomme.

 

Dans les faits, on se tait ; on sent bien qu'on se perd, s'assomme.

Sournoisement, dans l'ignorance des conséquences, on se tape dans les jambes.

Même si on fulmine de l'intérieur, on fait mine à l'extérieur : 

Négligence de soi s'engraisse de médicaments ; alliance de choix avec le stress permanent.

En fait, on brille de l'extérieur, vacille de l'intérieur.

 

Même si nos malheurs nous rendent bêtes, on répète les mêmes erreurs,

Même si carpettes, on se répète.

Le mental étudie des millions de données désordonnées.

Sans mal, se remplit, subit sillons d'un tracé désordonné.

On n'ose plus d'aller de l'avant ; prendre pause, donner ses talents.

Avec l'argent, si tout se vend donc tout se prend ... Sauf ce fameux temps.

 

Et justement, faute de temps, on tronque sa liberté pour toutes sortes d'activités.

On s'essouffle, se camoufle, ne s'écoute plus en dedans.

On trompe sa passivité pour mortes vanités.

On emmitouffle nos doutes dans la fuite du vent. Dis, conviens-en ?

 

Centrée sur ces consternations, ancrée, je nous pose questions :

Quand sortirons-nous de la cohorte des peurs ? Au secours !

Quand forcerons-nous la porte de nos coeurs, dans l'amour ?

A quand nos créations, tous nos je t'aime, jusqu'à réalisation suprême !?

Pourquoi errer, ne pas chercher notre particularité,

Ne pas trouver grotte de potentialités ? Où est notre élan vital ?

Car s'il fout le camp, c'est fatal !!!

 

En contre-poids de tout ce poids

Dés lors, je lance un appel. Lui balance du miel.

Relance cet appel, d'or, de chance ; l'élance vers le ciel

A toutes celles, tous ceux, escortés de colombes

En recherche de leurs ailes, sans cracher de bombes ;

A une ribambelle d'émotions reines sans frontières

A nos plus belles inspirations pleines de lumière

A révolution individuelle pour élévation fraternelle

 

Pour sortir de nos forteresses

Réussir à nous offrir richesses

Pour fleurir nos jardins, unir nos mains

Sur tous les chemins de nos lendemains

Pour le partage du mieux du plus sage de nos feux.

 

 

Muriel BROSSET

Juillet 2004

 

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