Poésie, ma soeur maîtresse
Ô, te bénis, fleur de liesse !
De ce je ne sais quoi de vraiment positif
Qui n'appartient qu'à moi en définitif,
Dotée d'un talent spécifique, gratifié d'un élan magique,
Captivée par l'effet d'un champ constructif,
Il me plaît de le travailler, pourquoi pas ?
M'en nourrir à souhait, va de soi.
Ce dernier, me rendant unique
Exerçant sur moi pouvoir admiratif
Par ce je ne sais quoi de contemplatif
Crée originalité, tu conviendras.
Il est à tous vents ancré en moi
Pourquoi le laisser flétrir à ras
Ne pas le laisser fleurir en tas
Avec joie et au nom de ma foi ?
Réussite dans toute délivrance
Ce qui m'habite m'envoûte, par chance,
Pourquoi donc ne l'offrirais-je pas ?
Par sa présence, un rien devient joli
Rare, son essence me maintient en vie.
Horreurs, malheurs tombent dans l'oubli
Peurs se meurent, s'inondent de poésie.
Muriel BROSSET
2003