Arrête-toi donc devant le bonheur de tes jours

La vie l'amour valseront avec l'heure toujours

 

Arrête-toi devant le ciel

Tu deviendras hirondelle

 

Arrête-toi devant l'horizon

Haut tes prières t'élèveront

 

Arrête-toi devant la Lumière

De mieux voir et très clair tu en seras  fier(e)

 

Arrête-toi devant la mer

Te berceront ses refflets verts

 

Arrête-toi devant le soleil chaude merveille

Te donnera comme le sommeil des joues vermeilles

 

Arrête-toi devant la nuit

Dans le noir tu brilles sans bruit

 

Arrête-toi devant le rêve

Secrètement goutte sa sève

 

Arrête-toi devant la musique

T'inondera fort le fantastique

 

Arrête-toi devant le chant

Te découlera le son charmant

 

Arrête-toi devant la fleur

Te dégagera son odeur

 

Arrête-toi devant l'enfant

il t'apportera tant et tant

 

Et là ensuite seulement

Arrête-toi devant les gens.

 

Ne les entends pas forcement

Mais de les regarder un peu prends le temps

 

Par ton coeur de feu tu connais l'important

Par tes yeux tu sais admirer la beauté

Par ton nez tu sais humer les vraies odeurs...

 

Tu peux commencer par ne plus avoir peur

Par ton esprit tu sauras alors discerner :

Le beau du laid   le laid du beau   le faux du vrai.

 

 

Muriel BROSSET

 (Second texte)

1988