Ce texte, je vous le dédie Mesdames

Ni ne vous juge ni ne vous blâme

Mais votre conduite je condamne

M'écoute qui veut m'écouter ...

... Je ne veux vous forcer.

Je délie mon écriture comme de la confiture

Pour la dernière fois relative à la négativité

Car dans moi la positivité et je vous l'assure

Je préfère la garder. Comprenez-moi !

Je sors de la masse donc refuse la mélasse.

 

Pourquoi Mesdames entre vous parfois êtes si jalouses ?

Quand il vous prend de temps en temps

De votre bouche sort de la bouse.

Face à une de vos soeurs pauvre adversaire du moment

Vous la bombardez de critiques sans aucune raison et sans coeur.

Là se pose un hic, ne trouvez-vous pas vraiment ?

Vous l'examinez sous toutes ses coutures, au moindre détail

Bien sûr vous réjouissant d'avoir trouvé la faille

Nul n'est parfait !!!

Elle porte une jolie robe, elle a un sourire charmant

Elle parle bien ou elle a du chien

Pour vous c'est son côté dérangeant

A croire que de vous il n'en est rien.

Vous la rabaissez à votre aise

Lui attribuez des pensées qui vous déplaisent

Souvent ne connaissez même pas d'où elle vient ni même son chemin

Pourtant d'elle de tout savoir vous aimeriez bien.

Alors vous fabulez et avec d'autres inimitiés

Vous vous liez pour toujours la démonter.

N'est-ce pas vrai ?

Si vos maris vous entendaient quand votre venin vous déversez

Je ne crois pas que davantage ils vous aimeraient

Si vraiment vous désirez juger

Jugez plutôt ses qualités

Elles sont surement perceptibles

Si vous arrêtiez de regarder la superficialité

Qui vous rendent susceptibles.

Votre adversaire ne peut tout de même pas reprocher à la nature

A ses parents de l'avoir faite comme elle est ?!

Quelques unes d'entre vous me reprocheront mon insolence

Certaines autres acquiesceront prenant ces propos pour simple virulence

Mais quand toutes, déblatérez sur votre soeur son caractère

Faites-vous preuve d'indulgence ?

Quand elle se sent bien dans sa peau

En passe-temps vous la disséquez en lambeaux

Quand elle est simplement heureuse

Vous la trouvez prétentieuse.

Elle a envie d'être jolie

Mesdames n'en avez-vous pas envie aussi ?

Elle a envie de plaire

Que vous fait-il braire ?

Elle est peut-être belle intérieurement

Pouvez-vous en dire autant ?

 

 

 

 

Muriel BROSSET

Févrie 1988